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"Poor Lonesome Coder", parce que pendant longtemps j'ai codé seul, sans collégue. Et je m'en allais
dans la lumiére de l'écran couchant, sur mon fidèle Jolly Clavieur, en chantant une chanson... ;-)

XP Day Bénélux 2005 : plongée dans le grand bain agile - Jeudi, premier jour

ou deux jours de conférences pour des années à parcourir les pistes ouvertes

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Les sessions auxquelles j'ai assisté

J'ai réellement eu du mal à me décider entre certaines conférences, la plupart d'entre elles m'intéressaient vraiment. Elles sont disponivles à l'adresse http://www.xpday.net/Xpday2005/Program.html, ainsi que les supports de conférence.

See through the Rails hype! : Ruby est un météore parmis les langages de programmation, parce qu'il cible l'efficacité et le “fun” durant le développement, et qu'il apporte une véritable vue nouvelle sur la programmation. Rail est un framework qui propose de grandes facilités de développement pour les applications web, et des gains de temps conséquents. Il est en cours de portage ou a été porté vers d'autres langages. La présentation, basée sur une application réelle, fait la part des choses entre le buzz Ruby on Rail et la réalité.
Et la réalité est que RoR et Ruby marquent une évolution dans les outils de développement.

Hexagonal Architecture : La métaphore souvent utilisée en développement logiciel des couches, représentées empilées les unes sur les autres, induit l'idée du poid : pour modifier une couche il faut déplacer les autres, et la couche de base, celle qui est tout en dessous, devient une racine, une fondation qui doit être très solide pour supporter les autres. Le fait d'être solide en logiciel se traduit souvent par une surconception afin de parer à toutes les éventualités. Et les tests demandent souvent de parcourir toutes les couches pour être mis en place.
Alistair Cockburn a proposé une autre métaphore, très objet à mon goût : des hexagones juxtaposés, collaborant entre eux par des interfaces de transformation. Voir son article pour le détail : http://c2.com/cgi/wiki?HexagonalArchitecture. La conférence est une présentation de ce modèle, et de ce qu'il apporte.
Clairement très intéressant, sachant que face à la complexité du développement, l'humain n'a que ses modèles de pensées.

I'm not a bottleneck! I'm a free man! : conférence atelier qui démarre sur une mise en situation par la création d'une chaine de montage de chapeaux et de bateaux en papier. Du responsible des ressources, qui doit maximiser le profit au responsible clientèle qui accepte ou rejette chaque produit, les 7 personnes tiennent un rôle précis. Immédiatement, l'une d'entre elle devient le goulet d'étranglement qui ralentit tout le monde. A ce moment là, la méthode des contraintes proposée fixe des étapes pour réduire la limitation (http://www.xpday.net/html/Xpday2005/The%205%20Focusing%20Steps.pdf).
Sous un aspect de jeu, ce simple atelier fait émerger les besoins de communication, de feedback dans les différents maillons, d'analyse et d'amélioration de processus, et fait sentir que plus le retour d'information est rapide et plus on augmente la rentabilité. Plutôt que d'expliquer, il fait vivre une situation analysable. Vers la fin, je notais quelques idées sur une simulation genre Theme Hospital qui viserait à montrer la même idée.

Jidoka in Software Development : Jidoka est le principe appliqué dans certaines entreprises japonaises qui veut que l'on arrête la chaine de production quand un problème survient, et que l'on corrige à la fois le problème et sa cause. Appliqué à notre métier, il impose de travailler aux deux niveaux des défauts constatés, et du processus qui a permit à ces défauts d'apparaître.
L'exemple de l'industrie renforce la valeur des pratiques agiles, puisque même des entreprises cherchant la plus haute rentabilité (constructeurs automobiles) les mettent en place depuis des années. C'est une vraie pratique de qualité globale qui est présente ici.

Les sessions auxquelles je n'ai pas assisté et que je regrette

Cynefin: Making Sense of Agile : la présentation portait, selon un ami qui y a assisté, sur l'aspect psychologique du travail avec les autres, sur la manière de faire émerger les meilleures décisions sans se baser sur des biais émotionels.

Temperature Reading : l'art de capter et de représenter l'atmosphère d'une équipe, son degré de compréhension, sa capacité à absorber les problèmes de chacun pour les résoudre.

02/12/2005 - Cédric Girard