Ce n'est pas possible!

Combien de fois ais-je dit cela? Combien de fois m'a t'on prouvé le contraire? Et combien de fois je l'ai prouvé à d'autres?

C'est un réflexe assez fréquent de juger une chose impossible sans véritable analyse. Parce qu'on ne l'a jamais fait, ou parce qu'une fois on a échoué. Ou parce qu'on est fatigué, voire irrité contre la personne qui propose. Ou parce que l'on a peur. De l'échec, de la réussite, du travail que cela va demander.

Pourtant, presque à chaque fois il se trouve un interlocuteur pour nous prouver le contraire, pourvu que l'on ne se soit pas verrouillé sur notre incapacité. Parfois même on se rend compte tout seul qu'il existe un moyen.

Cette phrase "ce n'est pas possible" doit devenir un déclencheur, qui invite à se poser la question sérieusement : pourquoi, réellement pourquoi?
Souvent le pourquoi montre que l'action est possible, et que le blocage est ailleurs.

Sur ce sujet, j'ai assemblé une colonne de cuisine dans un réduit, en essayant de la monter à la verticale pour la première fois. J'ai amélioré la performance d'un script manipulant des grosses quantités de données. J'ai pu entrer dans un jardin et chercher mon chat alors qu'une personne m'en interdisait l'entrée.

D'une manière générale, j'ai pris l'habitude dans mes logiciels de tester si réellement c'est possible. Tout simplement parce que les seules vraies limites y sont l'imagination, la capacité d'organiser la complexité et le temps que l'on peut y passer. Le monde réel n'est peut être pas si différent.