Du code comme méditation

Dimanche dernier, sur le coup de 14 heures, j'étais pour diverses raisons tendu, stressé, et même sensiblement en rogne.

Comme je m'étais promis de programmer cette après-midi là, je me suis mis au travail malgré tout. J'ai commencé par corriger quelques bugs qui trainaient sur mon CMS, puis j'ai attaqué mon nouveau projet, un forum web. Et sans même que je m'en rende compte, quelques heures plus tard j'étais totalement zen. Plus de trace de colère ou de stress, j'étais simplement bien. Mon code avait avancé, j'avais corrigé quelques vieux bugs récurrents, amélioré la qualité de l'application et apporté quelques fonctionnalités nouvelles.

J'avais surtout passé presque une après-midi complète à faire ce qui compte pour moi. Car s'il est certain que la pratique du code, tout comme le bricolage ou toute autre activité créatrice, requière de la concentration et apaise l'esprit en l'orientant vers un sujet donné, il est également certain que je piaffais d'impatience de me remettre à ces projets enfin, et que le simple fait d'avoir enfin accédé à ce besoin a un profond effet positif sur le mental.

Il y a des attentes qui concernent le couple, d'autres le groupe d'amis, d'autres encore la sphère professionnelle, et on ne peut les négliger : elles comptent pour les autres, et elles comptent aussi pour moi. Mais je suis le seul à pouvoir remplir mes propres attentes, et elles me sont nécessaires. A moi de négocier le temps de m'en occuper.