De l'importance relatives des choses
- 09/09/2010
Vivre mieux://
De l'importance relatives des chosesSuite de mon billet "Trop de biens tue la propriété" sur le tri de nos possessions.
Une manière assez simple de trancher entre l'important et l'accessoire (avant le déménagement et l'ultimatum) est de prendre un lieu, un meuble, et de classer son contenu entre ce que l'on utilise régulièrement, et ce que l'on n'a pas touché depuis des mois. Dans un bureau, une table de nuit, une cuisine ou un dressing, on trouve toujours une population d'objets qui sont sous-utilisés. Il convient alors de les mettre à part, dans un carton sur lequel on marque la date du jour. Six mois plus tard, on reprend ce carton : tout ce qui nous a manqué (ou qu'on est venu chercher) mérite de trouver sa place; le reste n'est que clutter qui devra être donné, vendu ou jeté en fonction de sa valeur matérielle. L'éloignement aura permis de faire la part de la valeur utilitaire ou sentimentale réelle.
Par exemple, j'ai longtemps eu du mal à me séparer de mes cahiers de collège et lycée : utilité nulle, j'ai poursuivi mes études et je peux trouver toute information s'y trouvant dans les livres ou sur internet; sentimentalement, ils me rappellent une époque bénie et innocente où j'avais moins de responsabilités, mais sont ils pour autant nécessaires? J'ai choisi de garder dans mes archives quelques cahiers, dont le sciences physiques de sixième, parce que j'adorais la prof et la matière. Tous les autres sont jetés sans regret.
Autre exemple, j'ai accumulé des piles de magazines scientifiques durant ma jeunesse. J'en ai lu la quasi totalité, mais ils sont richement illustrés et représentent pour moi une certaine abondance de connaissance. En vérité, ils encombraient surtout des étagères, et comme je voulais garder mes jouets d'enfants, j'ai préférés les sacrifier.
Dans les deux cas, j'ai gardé ce qui avait le plus de valeur à mes yeux, et me suis débarrassé du reste. Et si je dois encore réduire mes possessions il me faudra trier encore un peu.
Rubriques des billets
- Agilité (22)
- Archerie (10)
- Avis (68)
- Cultures (15)
- Délires (43)
- Démocrachie (8)
- Développement (55)
- Développement web (34)
- Ergonomie (18)
- Geekerie (12)
- Inclassable (6)
- Informatique (26)
- Japon (9)
- Littératures (36)
- PHP (9)
- Poor Lonesome Coder (26)
- Régalons-nous (6)
- Sortons! (3)
- Travail (20)
- Vivre mieux (23)
- Voyages (3)
- Webmasteriat (20)
Commentaires(s)
- 2010-09-12 21:29:46 - Mogore
Pour les illustrés, on voit une dimension affective. Ma mère a gardé un mag féminin de sa "jeunesse", et j'ai eu plaisir à le lire. Mais elle n'avait gardé qu'un seul numéro. J'y avais apprécié les publicités autant que le contenu.
J'avoue que dans ce que je garde l'affectif Joue un rôle important. Les cadeaux par exemple, comment les jeter ? - 2010-09-12 22:49:33 - Cédric
Effectivement, l'affectif.
J'ai longtemps gardé toutes les cartes postales, mais pourquoi garder quelque chose qu'on ne relit jamais? Quelle est la valeur de la première carte d'amour si elle est perdue parmi des centaines de cartes "bons baisers de là-où-je-suis"?
Un jour j'ai trouvé un conseil sur un blog : quand on écrit une carte, mettre une date d'expiration, pour signifier que la carte a de la valeur au moment de la recevoir, et qu'ensuite sa valeur passe. J'ai adoré.
Pas de solution absolue, c'est du cas par cas, mais dans tous les cas, quelle est la valeur de souvenir enfermés dans un carton que l'on n'ouvrira que quand on aura oublié ce qui s'y trouve?
Ecrire votre commentaire
09/09/2010 - Systeme