Mes trois habitudes Zen
- 07/12/2012
Vivre mieux://
Mes trois habitudes Zen
Olivier Roland nous propose d'écrire sur le thème "3 habitudes indispensables pour être zen au quotidien" sur son blog Habitudes Zen. Si vous appréciez mon article, vous pouvez même voter pour lui en cliquant sur ce lien. J'avoue que j'aime bien travailler sur un thème imposé, cela me sort des sentiers battus où je me cantonne parfois. Le ton de l'article de lancement et celui du blog oriente plutôt vers le non-stress que vers le sens premier du Zen bouddhiste, soit une pratique volontaire de la méditation. Méditant encore trop peu pour en parler, je vais me focaliser sur le premier sens.
Plus jeune, j'avais des techniques terribles pour lutter contre le stress. A 16 ans, voilà ce que j'aurais conseillé pour être "zen" :
- se foutre de ce que pensent les autres, surtout si cela les poussent à m'engueuler, garder un air détaché et serein. En plus cela me rend tellement supérieur à eux!
- éviter d'affronter de grands défis qui pourraient provoquer du stress, éviter le travail difficile, toujours préférer la facilité dans la vie.
- pour paraître gentil et sympa, toujours dire "oui" quand on me demande mon aide. Ensuite si je n'arrive pas à tout faire, se référer au premier conseil le temps que l'orage passe.
Seulement voilà, on n'a pas 16 ans éternellement, et même à cet âge on perçoit parfois que l'on ira pas bien loin comme ça. Déjà la pratique du tir à l'arc en compétition me donnait le goût d'affronter les adversaires et mes propres limites, parce que malgré tout le stress a parfois du bon, surtout quand il me pousse jusqu'à un podium national. Et être celui en qui on ne peut avoir confiance n'est pas confortable, surtout le jour où j'aimerai être vu comme un adulte dans ma famille ou au travail.
Vingt ans plus tard, l'adulte a quelque peu changé son arc d'épaule et voici les trois pratiques qui me sont indispensables :
- gérer & agir
- vivre mes passions pour nourrir mon âme
- lâcher prise
Développons un peu.
Gérer l'organisation, la mienne propre et celles qui m'entourent me permet de diriger ma vie plutôt que de laisser les autres ou le hasard décider à ma place. C'est réellement une prise de pouvoir, et même si la liberté peut être source de stress et d'angoisse, l'absence de liberté est un stresseur bien plus important à mon goût. Anticiper un rendez-vous en arrivant en avance m'évite de courir, de me sentir mal, d'arriver suant et pleins d'excuses. Agir pour qu'un projet avance me permet de pouvoir réagir aux incidents inévitables sans pour autant prendre trop de retard ou être bloqué. Si j'agis pour que ma maison soit toujours agréable à vivre, que mon bureau soit toujours prêt à travailler, ma voiture à démarrer, que mon travail soit en adéquation avec ce qui me passionne, je prend en charge la part d'inconnu sur laquelle j'ai prise.
Vivre mes passions est quelque chose que j'ai toujours ressenti, mais que je n'ai compris et mis en mot que récemment. Quand j'ai recommencé à écrire sérieusement, quand j'ai décidé de bloguer plus souvent qu'une fois tous les deux mois, de finir les nouvelles qui attendent dans mes tiroirs, d'auto-publier un premier livre dans les mois qui viennent, j'ai ressenti une force formidable se mettre en marche. Non pas tant ma propre capacité à écrire, mais le sentiment que je DOIS écrire, que c'est un besoin critique, une nécessité. Écrire nourrit mon âme au sens où je me sens un peu plus moi même dans les heures et jours qui suivent une séance de rédaction. Sans parler du bonheur intellectuel et le déferlement d'idées pendant. Chaque fois que je reprend mon arc j'ai le même sentiment de retrouver une part importante de moi, comme un vieil ami que je n'aurais pas dû perdre de vue.
Lâcher prise est un peu le contrepoint nécessaire du premier point : toujours gérer, tout gérer revient à toujours lutter. Or il y a tellement de parties de ma vie qui ne dépendent pas de moi. Je peux m'y préparer, je peux limiter certains d'entre eux, ou au contraire faciliter la survenue des autres, mais je ne peux les gérer :
- Je décide d'écrire tous les jours, je ne décide pas à la place d'un éditeur si je suis publié.
- Je entraîne à atteindre la cible, mes adversaires peuvent être meilleurs que moi le jour de la compétition.
- Je peux écrire le meilleur logiciel basé sur une idée formidable, il peut ne jamais trouver de public.
- Je peux sortir ou m'inscrire sur un site de rencontre, je ne sais pas quand je rencontrerai l'âme soeur (par chance, c'est déjà fait).
L'idée est à la fois d'agir pour atteindre son but, et d'accepter de ne pas l'atteindre, ou de ne pas l'atteindre immédiatement. En tir on parle de décentration (se détacher du centre de la cible).
Ces trois pratiques m'aident chaque jour à être "zen", c'est à dire à la fois loin du mauvais stress et en route vers mon bonheur.
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Commentaires(s)
- 2013-01-16 14:56:27 - remy
Bonjour Cédric,
Heureux de découvrir ton blog grâce à la lumineuse idée d’Olivier Roland ! Il nous a tendu la main. Si nous sommes 169 à nous serrer les coudes, nous allons tous monter dans les pages Google sur nos mots clés respectifs, et apporter plus de contenu à nos lecteurs. Pour ma part, j’ai apprécié ton article et je mets un lien vers ton blog sur le mien (http://www.full-wellness.com) dès maintenant, dans la page « sites partenaires » !
Bien cordialement,
Rémy LOUIS
Auteur de « Jeunesse illimitée »
- 2013-06-24 07:11:43 - Pauline
Bonjour,
Il y a un principe qui m'a beaucoup aidé à rester zen et qu'on pourrait un peu rapprocher de votre "lâcher prise", c'est de me faire une raison. On ne peut rien faire contre certaines choses dans la vie et enrager contre ça nous fait gaspiller beaucoup d'énergie. Comme par exemple la bêtise humaine, avant les imbéciles j'essayais toujours de leur faire entendre raison, maintenant je les laisse de leur côté et me concentre sur moi-même ;)
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07/12/2012 - Systeme